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S.Philippe
C’est par une fraiche et belle fin de journée automnale d’un mois de septembre de l’année 1883 que le Vicomte Charles de Foucauld arriva à Quasbat Béni Mellal, pour se laisser dire, me voici donc au piémont du Moyen Atlas dans cette contrée enchanteresse aux jardins merveilleux à ses yeux Beni Mellal est alors une ville imposante serties d’immenses oliveraies qui sera une ultime étape de son long périple avant de franchir les sommets enneigés.
Nous sommes les enfants d’une terre traversée par des  ruisseaux prenant tous  naissance dans des sources émergeantes sur les hauteurs. Bien avant l’arrivée les hommes la nature livrée à elle-même  a façonné les lieux et bien plus tard, l’homme aménagea le site à sa convenance, les cours d’eau prirent  des noms et on cultiva la terre.
En 1935 une première ébauche fut dessinée, on cassa de la pierre, on traça une voie et on put dire que la source Ain Asserdoune devint un lieu de villégiature où il faisait bon y être surtout pendant la période estivale. Des familles entières avaient pris pour habitude de venir pique niquer les jours de fin de semaine et chacune avait son petit havre de reclus.
Dans les années 1970 des travaux donnèrent naissance à la deuxième cascade de la  chute d’eau,  et aussi il y avait là un immense bassin en pierre de taille où nageaient librement quelques énormes truites arc-en-ciel, une des curiosités du site pour  qui enfants on aimait jeter des bouts de pain et attendre de les voir effectuer une lancée rapide et happer leur proie.

La fin des années soixante dix, un conseil animé par un sentiment de ferveur eut la sagesse de sauvegarder et d’agrandir le site afin d’y apporter quelques travaux d’aménagement sur une superficie de près de cinq hectares. L’opération d’expropriation donna alors à toute une série de revendications et de mécontentements qui alla jusqu’aux plus hautes instances de l’état.
Années après années le site ne connut pas grand changement, un relifting par-ci un relifting par-là l’entretien n’était pas le fort des conseils qui se succédaient et surtout pas d’innovation alors que le nombre de visiteurs allait grandissant. Certains des tours opérateurs ont dans leur circuit, programmé  la visite du site Ain Asserdoune avant la pause déjeuner.  Souvent aussi  des bus transportant des groupes de la communauté juive font escale pour rendre hommage au lieu de recueillement d’un de leur Saint Homme Rabi Ammar qui avait sa vie durant pris l’habitude de venir  méditer près des eaux de Ain Asserdoune.
Une certaine anarchie qui avait atteint son comble a fini par prendre le dessus, le commerce informel un peu partout comme ailleurs a imposé ses empreintes et établi ses marques. Il devenait difficile de se défaire de cette gangrène, des meutes de gros bras ont fini pas imposer leur loi. On raconte même que l’on a exigé à ce que des familles eurent à payer des montants de 5oo dirhams pour avoir eu le malheur de vouloir déguster un tagine au bord de l’eau.
Une atmosphère d’insécurité régnait sur les lieux et des décisions intransigeantes furent  prises en hauts lieux pour mettre fin à cette loi de la jungle. Dorénavant on ne tolérera plus cet état de fait, une présence de l’autorité locale sera omniprésente, et une enceinte métallique marquera la délimitation du circuit Ain Asserdoune.
Des âmes bien intentionnées s’investissent pour redorer le blason de la source, un bardage en ferronnerie serti de lys couleur ocre ceint l’accès aux eaux de  la source, des motifs aux formes de tournesols sont en rappel au soleil, à la lumière et à la canicule estivale. Des bronzes sous forme de tête de taureau laissent jaillir des eaux fraiches et limpides au devant desquels se prosterne tout visiteur voulant étancher sa soif. 
La source Ain Asserdoune se doit d’être l’emblème de la ville, et Béni Mellal garder pour toujours le nom et l’honorable charge  de  Porte de l’Atlas.  
Aux dernières nouvelles la Ministre du tourisme et l’Ambassadeur de Suisse au Maroc se sont rendu dans la région de Béni Mellal – Khénifra pour y injecter un budget de 38 millions de dirhams afin de booster le tourisme durable dans le cadre d’une convention établie entre la région, l’OCP et la SMIT portant sur le développement du tourisme de montagne. Les enfants du terroir ne sont jamais loin et comme le dit si bien l’adage « qui a bu de l’eau de la source Ain Asserdoune y reviendra ! « 



   

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