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S.Phillipe

IL y a plus d’un siècle déjà, 132 ans pour être plus précis, on s’étonnait qu’au plus haut de ces roches, murailles à pic d’une hauteur prodigieuse, qui dominent le village : vers leur partie supérieure, apparaissent les ouvertures béantes de cavernes creusées presque symétriquement dans leur flanc. Mais quels sont ces ouvriers qui ont façonné ces étranges demeures ? Le gros village des Ait Said alors peuplé par quelques 300 à 400 maisons, décrit comme le principal de la fraction de ce nom : il est situé au bas de la montagne, à la bouche d’un ravin profond, Foum El Ancer, où six sources, qui donnent naissance à un beau torrent, jaillissent du pied de roches immenses. On pensait alors que pour quiconque tenterait de monter vers ces retraites mystérieuses : des génies en défendent l’accès et précipiteraient le téméraire au fond de la vallée.

Au premier abord, le budget mobilisé parait pharaonique à tous ceux qui ne connaissent pas la montagne et ses contraintes, une route en lacet s’élance en flanc de coteaux pour arriver au plus vite au lieu dit Tafrente à près de 1000 mètres d’altitude et où des hommes travaillent sans relâche à l’extraction de matériaux dans une carrière à ciel ouvert, qui peut-être un jour deviendra un lac artificiel pour rendre à dame nature ce qui lui appartient.

Après cette montée la route s’enfonce vers des contrées boisées encore inconnues, une vue imprenable s’offre aux visiteurs, au loin se dessinent d’est en ouest le massif au faciès dénudé du mont Tassemite avant d’arriver vers une forêt dense de chênes verts, la route monte lentement, on n’y croise pas grand monde. Ici la température est descendue de quelques degrés, il y a pas très loin de là les cascades de Ajoujar, les eaux qui émanent des sources à hauteur de Tisswit situé à plus de 1700 mètres, se jettent avec fracas à une trentaine de mètre plus bas au milieu d’un amphithéâtre rocheux avant de dévaler la pente vers Foum El Ancer. Pour les amateurs de sport pédestre ou de VTT un sentier après le petit pont mène aux cascades, il faut compter près de 2 heures de marche. Sans oublier que la nature est fragile et qu’il faut rester vigilant pour ne laisser aucun déchet derrière soi.

Beaucoup plus haut, il faut rendre hommage à cet enseignant qui brave toutes les intempéries pour venir chaque jour dispenser son savoir à ces quelques enfants des montagnes dans une petite classe teinte en grenat où on peut y lire, écrit non sans fierté :  Annexe Ahlik, elle dépend de l’école de la commune de Foum El Ancer, nous sommes à 1605 mètres d’altitude et il existe aussi en ces lieux une petite source pour abreuver hommes et bêtes.

Toujours plus haut, un groupement de maisons en pierre se détache dans le ciel et offre la vue des grands paysages du Maroc profond. La route a tendance à devenir plate mais on longe les contrebas d’une barrette rocheuse de Tisswit qui culmine à près de 2000 mètres. Les véhicules s’arrêtent sur le bas coté pour laisser les passagers aller boire à une petite fontaine, ou se mettre à l’ombre de quelques noyers géants et contempler en toute quiétude le paysage.

A partir de là, la route se fraie un chemin dans une assez longue vallée où l’on cultive les blés, ici et là des panneaux solaires pour irriguer des petits potagers, les petits cultivateurs attendent toujours des promesses de subventions pour planter des vergers de pommiers. Et bientôt un croisement où s’arbore fièrement Foum El Ancer 35 kilomètres et de l’autre coté Larbaa N’Ait Oukabli 3 kilomètres.



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