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Salah Philippe
En 2010 déjà, notre confrère Libération tirait la sonnette d’alarme sur l’état de décrépitude avancée de la Kasba de Moha Ou Hammou Zayani où à travers elle tout un pan de l’histoire du Maroc et de la lutte pour recouvrer notre indépendance est en train de s’écrouler dans le silence et l’indifférence totale des autorités concernées par sa sauvegarde et sa restauration. Et d’ajouter qu’il s’agit de la Kasba de Moha Ou Hammou Zayani. Symbole de la résistance contre le colonialisme et monument historique classé depuis décembre 1933. Aujourd’hui, non seulement elle est menacée vu son état délabré, mais menace la vie des passants et des mitoyens. Il est impératif que tous les départements concernés ainsi que les acteurs locaux  interviennent pour rétablir une mémoire collective, que symbolise la Kasba de Moha Ou Hammou Zayani.
 La commune toute en périphérie de Khénifra existe depuis 1958 et compte quelques 120 000 âmes selon son président. Autrefois, classée de commune la plus riche du royaume, immense par sa superficie et qui devait sa richesse aux grands espaces de forêts de cèdres et à son sous sol riche en minerais de marbre et ses multiples carrières pour l’extraction des graviers et du sable à la demande des besoins en matériaux pour la construction des routes et pour le bâtiment. Durant ces années de faste la commune enregistrait un excédant dans son budget allant de 60 à 100 Millions de dirhams.
Au découpage de 1992, la commune mère s’est vue amputée de 4 communes et non des moindres. C’est alors  que toute l’étendue d’Aguelmane Azegza, ne faisant plus partie de son territoire, et c’est tout le patrimoine forestier qui changea de commune. C’est aussi où les communes de LEHRI, LBORJ et Amalou Ighriben virent le jour.
Actuellement le budget annuel de fonctionnement alloué pour cette commune  rurale est de 7 millions de dirhams dont 5.5millions de dirhams vont directement pour régler la paie des fonctionnaires et le reste couvre juste à peine l’entretien et les frais du matériel dont 1 camion poubelle, 2 engins de gros travaux et un pic up, et 2 ambulances.
Le président déclare en toute franchise que sans l’aide de l’autorité locale en la personne du Gouverneur de la Province de Khénifra et de la Division des Affaires Sociales DAS plusieurs projets de lutte contre la pauvreté au profit de la population de sa commune n’auront jamais eu l’occasion d’être réalisés à savoir, des activités génératrices de revenus tel que l’élevage des caprins et l’apiculture. 55 kilomètres de piste praticable ont pu aussi sortir les habitants de leur enclavement et 60 forages de puits pour l’alimentation en eau potable car la commune est aussi composée de 11 douars avec plus de 54OO habitations éparpillées et où l’accès à l’eau et difficile et pénible. Des classes aussi pour les enfants ont vu le jour et l’acquisition de 2 véhicules pour le transport des  élèves toujours grâce au soutien de l’autorité locale.
Morchid AMEHZOUN President de la commune Mouha Ou Hammou Zayani

Le président s’indigne de l’état de précarité d’un de ses douars, il s’agit de TAABIT, village qui compte quelques 220 habitations et qui en ce début de millénaire est toujours sans voirie, c’est une honte pour l’ensemble de ses habitants qui est touché au plus profond de sa dignité. Et encore comment régler le conflit qui s’est installé entre le président et son bureau qui se trouve être du même parti (2O/21 membres du bureau sont du PI) au sujet de l’utilisation d’une des ambulances pour le transport en urgence des malades, qui malgré la situation budgétaire défaillante continue à prendre en charge le transport des malades sans participation de la part des familles alors que parfois les distances sont de plusieurs centaines de kilomètres allant vers la ville de Meknès ou même vers Casablanca.
Car il faut savoir qu’après 25 ans la commune la plus riche du royaume est actuellement des plus déshéritée et sa population aussi fière soit elle ne subsiste que d’une maigre agriculture en bourg et du pastoralisme. Une petite partie du territoire est plantée d’olivier et est irriguée en gravitaire au niveau de Ain Arougou qui dessert aussi en partie la ville de Khénifra en eau potable.
Enfin, la commune avec son souk hebdomadaire du samedi n’arrive pas à payer la location du terrain à ses propriétaires. C’est seulement un marché aux légumes  sans transaction pour le bétail. Il ne faut même pas penser à son acquisition, car pour son expropriation la commune propose 160 dirhams le mètre carré, alors le terrain dans sa réalité coûte près de 1600 dirhams le mètre carré. Une affaire qui a conduit la commune auprès des tribunaux de la Province et où les propriétaires revendiquent le paiement des dus de location impayés depuis 1987 et l’évacuation de leur propriété !
 A suivre ……



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