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Salah Philippe : Publié dans L'Economiste le 06 - 06 - 2007


· La surexploitation menace la forêt
· Le genévrier en voie d'extinction
· Les pistes forestières impraticables
LA province de Béni Mellal est réputée pour ses forêts verdoyantes et ses sentiers battus. De fait, près de 55% du relief sont composés de montagnes et vallées.
Le domaine forestier s'étend sur une superficie de 151.508 hectares, dominés essentiellement par le chêne. Un arbre qui occupe 74% du territoire. On compte aussi une importante réserve de pins d'Alep, de genévriers, de thuyas et de cèdres.
Quelque 247.598 hectares de réserve sont par ailleurs dédiés à la chasse. On dénombre aussi trois sites d'intérêt biologique et écologique.
En arrivant dans la plaine du Tadla, sur les hauteurs, deux sommets de montagnes la dominent majestueusement, le Tassemite qui culmine à 2.122 m et le Ghnaïm qui pointe à 2.400 m d'altitude. Ces montagnes qui surplombent la plaine sont appelées Atlas Béni Mellal et constituent la jonction entre le Haut et le Moyen Atlas, dont elles diffèrent par la formation géologique, la flore et la faune.
De loin à leurs sommets apparaissent des flancs dégarnis de toute végétation et d'où des parois rocheuses surplombent en contrebas, ce qui en apparence apparaît comme une forêt dense.
Pourtant la réalité est tout autre, car en y voyant de plus près, rien qu'au passage du col de Tizi Ghnaïm, voilà bien plus de 6 mois qu'aucune opération de ratissage n'a été effectuée. Et cette léthargie de l'administration forestière vis-à-vis de l'application de la législation ne présage rien de bon pour la protection et la sauvegarde du secteur forestier. Selon des sources proches du dossier, les services chargés de l'entretien des forêts seraient en sous-effectif, soit un agent pour 10 hectares de forêts.
Par ailleurs, une fois la nuit tombée, la forêt est braconnée par les populations riveraines. Des centaines d'arbres sont décimés chaque jour. A cela, s'ajoute une sécheresse chronique qui n'arrange pas les choses. Autre phénomène, le surpâturage qui pousse à une surexploitation de la forêt. La faune est particulièrement vulnérable car sa reproduction est menacée. Ce qui à long terme a des conséquences sur le développement de l'écotourisme et que la région commence à découvrir.Quant aux tentatives de reboisement, elles restent aléatoires avec un taux de réussite ne dépassant pas les 30 à 40%. Un faute que l'on impute au manque de suivi et à l'inexpérience des jeunes recrues. Des brigades motorisées seraient d'un grand secours afin de mettre fin à cette hémorragie. Les voies d'accès par les pistes forestières sont en piteux état et pour la plupart du temps impraticables, malgré des marchés alloués aux entrepreneurs pour leur réfection, mais sans réel plan d'entretien.

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